Son étymologique donne à la vulgarisation
une condescendance pour le moins ambigue

L'expression "vulgarisation" s'est répandu depuis le milieu du XIX ième sciècle. pour qualifier une activité réthorique (ouvrages, revues et conférences) en essor dans le domaine scientifique ou artistique (sa première occurence est attribuée à Théophile Gautier, à propos du théatre en 1852). du fait de motivations personnelles d'auteurs, de producteurs de savoirs, voire de lecteurs motivés. On peut ainsi citer C. Flammarion (encore que ce dernier préférait utiliser l'appelation de "popularisation"), F. Arago ou xxxx.

Aujourd'hui (depuis 1980), nous assistons à une "programmation publique" (et non pas seulement à une institutionnalisation au sens de ritualisation) de la vulgarisation scientifique et technique (VST), ce qui suggère que ses trois acteurs traditionnels (lecteur, vulgarisateur, producteur de savoir) pourrait être moins motivés, puisqu'elle est principalement commandée voire décrétée de l'extérieur par un quatrième larron, la puissance publique, qui déclare se préoccuper de la "culture scientifique". On pourrait donc ligitimement se demander, si cette "action culturelle scientifique et technique" ne constituerait donc pas une version dégradée, à la forme passive en quelque sorte de la VST, d'autant plus qu'il s'agit surtout de faire accepter les conséquences du progrès et non de faire maîtriser ou comprendre.

Aux acteurs de terrains de profiter de l'opportunité offerte par le vague des commanditaires pour leur donner de la chair, leur apporter des objectifs en proposant des actions concrètes aux objectifs pragmatiques.

Refuser les sous-entendus étymologiques

Il ne suffit d'ailleurs pas de se rebeller contre la passivité de la culture planifiée. Encore faut-il refuser avant les sous entendus présents dans le terme vulgarisation. Dès le siècle dernier, les partisans de l'explication scientifique s'étaient en effet déjà mis dans de beaux draps en utilisant ce terme ambigu. L'étymologie "vulgaire" nous entraine naturellement vers un comportement manquant de persévérance, velléitaire. Pour être efficace, il faut éviter trois tentations de facilité. une qui concerne le message, l'autre le public, la troisième les auteurs. On ne doit ni considérer la vulgarisation comme une dégradation de la science, ni considérer le destinataire comme du vulgum pecus, ni considérer les auteurs comme des roturiers.

premier risque à éviter :
considérer la vulgarisation comme une dégradation de la science

Il y a une tentation dangeureuse à considérer que la vulgarisation mériterait sa parenté avec le vocable "vulgaire" parce qu'elle ne présenterait pas la science "noble". Elle en offrirait une version "dégradée", voire séductrice, à base d'anecdotes, d'approximations, d'imprécisions, d'amalgames, de fragments et autres préjugés. Sous-entendu : équations, théorèmes, corrélations, dispositifs et protocoles expérimentaux font la vraie science ; a contrario, la vulgarisation proposerait une science au rabais, traduite en accroche vulgaire. La similitude avec la différence de caste entre la littérature et le roman populaire est facile à voir.

Derrière cette prétendue vulgarité du message, se cachent deux procès d'intention. D'une part, pour être compréhensible, on éluderait le sujet central, on contournerait les difficultés et ne proposerait que des à côté. D'autre part, pour être intéressant on ne parlerait que des aspects racoleurs ; on exagérerait, on fabriquerait de l'actualité, du sensationnel.

Faire reconnaître l'intérêt de l'anecdotique pour aider à comprendre

Il ne sert à rien de nier. La science que l'on transmet dans la vulgarisation n'est pas celle des comptes rendus de l'Académie des Sciences ou des périodiques de recherche. Cela dit, est-ce un mal ? Peut-être faut-il au contraire faire exprès de raconter la science vulgaire, l'anecdote, la marche de la science ? Peut-être faut-il au contraire se vanter de vouloir à la fois être compréhensible et intéressant.

"Ce sont les discours de vulgarisation avec leurs procédés souvent grossiers et leurs reformulations approximatives qui posent réellement l'un des problèmes clés de la diffusion des sciences : à quoi sert la recherche et quels sont les risques entraînés par les innovations technologiques ? Alors qu'ailleurs, les traditions euphémisées dans des discours réservés à une élite, ou le dogmatisme respectueux des manuels soucieux de s'en tenir à la dimension universelle et quelque peu grandiloquente de la connaissance et des savoirs oublient totalement de se poser la question des usages sociaux de la science, les revues de vulgarisation au contraire mettent les pieds dans le plat. A coup d'effets, qu'on juge souvent théâtraux et inutilement spectaculaires, elles formulent -et elles sont à peu près les seules à le faire- les questions que tout spécialiste doit se poser à propos de la technique et de la science."[2]

... et pour donner envie de s'intéresser

Cela rejoint une interrogation fondamentale : la science ne serait-elle donc pas assez passionnante pour être le sujet de l'intrigue ?

"la question est bien de savoir pourquoi la science ne se livre pas d'elle-même, pourquoi la plupart des scientifiques, dès qu'ils s'adressent à ce qu'ils définissent comme le public se transforment en vulgarisateurs, ou en pédagogues. Ce qui veut dire qu'ils commencent par oublier pourquoi telle propriété des gènes, des étoiles ou des noyaux atomiques les intéressent, eux et leur collègues. Ils s'adressent alors à un public, comme si, naturellement, chaque membre de ce public était intéressé par la vérité, parce que nous (l'homme, la science, l'état contemporain du savoir) savons des étoiles, des particules élémentaires ou des gènes. Comme très souvent l'objet n'est pas assez fascinant pour que cet intérêt désintéressé puisse être considéré comme acquis (toutes les sciences ne traitent malheureusement pas du big bang, des trous noirs ou des origines de l'homme), on en appellera aux intérêts que l'on suppose à ce public ("moi et mes gènes", "les rétro-virus et le cancer"). Ou bien encore, on lui fera honte de son manque d'intérêt en lui affirmant que les scientifiques, eux, pensent que tels problème est absolument essentiel.

Il faut trahir la science, c'est à dire trahir ce que les scientifiques ne disent pas au "public", ce par quoi ils trahissent eux mêmes la différence qu'ils font entre publics et collègues. Car à ses collègues un scientifique ne fera pas le coup de la vérité. Il n'attendra pas d'eux qu'ils s'intéressent à un énoncé scientifique sous le seul prétexte qu'il est vrai, il faudra lui montrer en quoi cet énoncé est intéressant, en quoi il peut les intéresser" [3]

Il est regrettable de voir beaucoup d'auteurs se comporter comme si leur rôle consistait à faire avaler une pilule indigeste. Au contraire, tout le talent tient à sa capacité à construire une histoire à partir du sujet scientifique : la marche des sciences est un roman ! Comme une passion dramatique avec un être condamné par une maladie incurable, ou comme la vie insoutenablement légère d'un jeune médecin tchèque, l'aventure scientifique est un objet d'histoire et de narration en soi-même. Ainsi peut-on gagner beaucoup à inscrire cette envie, voire cette nécessité de compréhension scientifique dans l'intrigue.

deuxième risque à éviter :
considérer les auteurs de vulgarisation comme des "roturiers"

Selon un point de vue assez communément répandu la vulgarisation serait un genre "vulgaire" parce qu'elle ne serait que rarement le fait de véritables scientifiques. Le sous entendu est le suivant : ces derniers devraient rester dans leurs laboratoires et travailler à conduire leurs recherches, à monter leurs expériences, à tirer leurs conclusions : ces "savants" ne devraient pas se transformer en auteurs pour le grand public. La vulgarisation doit donc être en règle générale confiée à des auteurs intermédiaires, assimilables à de simples traducteurs ou journalistes.

En réaction, on est tenté de se dire qu'il faut tout faire pour que les chercheurs trouvent le temps d'écrire pour le grand public puiqu'ils sont les plus aptes à le faire ; cela fait d'ailleurs partie de la définition légale de leur fonction. Paul CARO [4] confirme ce point de vue en affirmant la supériorité de l'homme de science comme auteur : "Le personnage central de la vulgarisation scientifique, selon une bonne partie des sociologues est le médiateur, troisième homme qui intervient entre le savant et le public pour transformer le langage, traduire, expliquer, métaphoriser. Cela suppose qu'il ait au moins une partie des connaissances du savant et le sens des attentes du publics. Noble mission. En fait, souvent les médiateurs, journalistes scientifiques, exploitent du mieux qu'ils peuvent un créneau commercial dont l'occupation est devenue obligatoire pour une presse quotidienne ou hebdomadaire qui estime qu'elle doit s'intéresser à tout. On est beaucoup plus proche de la conception des sociologues lorsque l'on considère le cas des revues du vulgarisation, comme Science et Vie ou Science et Avenir qui ont su définir un style et s'attacher une clientèle. Mais, il faut bien dire que la vulgarisation est particulièrement efficace quand elle est faite par les scientifiques eux-mêmes, racontant soit leurs propres exploits, soit ceux de leurs collègues".

Du public au savant : une chaîne symétrique

Il y a bien sûr une deuxième solution : considérer que les auteurs non-scientifiques ne sont pas forcément à rejeter. On reproche d'habitude au "vulgaire" rédacteur son manque de recul par rapport au message. Intermédiaire dans une chaîne multiple, il a lu l'ouvrage d'un autre auteur, qui lui même a lu celui du professeur X. Vu comme une chaîne d'adaptations successives qui dégrade et bruite l'information, le processus de vulgarisation se caractériserait par une absence de contrôle dans l'écriture du message.

En réalité, cette chaîne est symétrique. Il faut simplement assurer au mieux la médiation entre les modèles scientifiques d'un côté et les représentations des publics de l'autre. En quoi le fait d'être plus prés d'un côté que de l'autre rend-il plus efficace ? A une extrémité, on connait mieux la dynamique de la science et les modes d'expression ; à l'autre les centres d'intérêt du public, et de mieux en connaître les langages.

D'où vient la rupture de symétrie ?

Dire que l'homme de science est plus "particulièrement" efficace suppose une dissymétrie. D'où viendrait-elle ? Peut-être de la complexité de l'organisation du corpus scientifique : elle est sans doute disproportionnée par rapport au plus accessible amalgame des savoirs et des représentations dans la tête des publics destinataires. Le cerveau du scientifique n'est sans doute ni plus lourd ni plus plein, mais son savoir est plus stable, parce que plus de liens opératoires y siègent.

Les effets de cette dissymétrie doivent se faire surtout sentir sur la création des métaphores que la vulgarisation utilise beaucoup. Le potentiel d'invention d'images pédagogiques originales est sans doute une des caractéristiques les plus intéressante des hommes de science. Un non-scientifique aura sans doute plus de mal à en produire et devra interviewer des scientifiques, essayant de leur en faire accoucher.

L'adaptation : une vision réductrice

Si l'on cherche la définition de la vulgarisation scientifique ou technique selon Le petit Robert, on trouve "le fait d'adapter un ensemble de connaissances techniques, scientifiques de manière à les rendre accessibles à un lecteur non spécialiste"[5]. Cette définition de la vulgarisation vue comme une "adaptation" nous centre sur le problème de l'accessibilité intellectuelle des connaissances et de la technique didactique. En fait, elle sous-entend deux a priori discutables sur la nature même du corpus scientifique et du message.

Premièrement, les connaissances scientifiques existeraient, indépendamment de leur mise en forme, et leur écriture ne serait qu'un enrobage "adaptable". Deuxièmement l'objet serait spécifiquement les connaissances et non pas un autre aspect de la science ou des techniques. Qui peut vouloir affirmer que ce qu'il faut transmettre c'est l'état des connaissances plutôt que les démarches et les pratiques ? Image oh combien statique de la science, qui s'oppose à celle d'un mécanisme en marche, d'une vague qui avance et qui, de paradigme en paradigme, produit ses résultats.

Vulgarise-t-on les connaissances ?

Prenons un exemple. Les traces du Big Bang constituent un des sujets à la mode en vulgarisation. Le satellite COBE a mesuré l'infra-rouge lointain émis par le fond du ciel et on aurait découvert, dixit votre quotidien ou votre journal TV favori, la preuve de la naissance de l'univers il y a quinze milliards d'années. Le message des hommes de média est le suivant : pour percer le mystère des origines, les scientifiques ont construit une machine fantastique, le satellite COBE. Ils essayent de trouver des éléments supplémentaires en faveur d'une théorie qui est discutée depuis de décennies. On sait bien que COBE n'apportera pas le dernier mot sur ce problème de l'origine de l'univers. Certes, les résultats de COBE consolident l'hypothèse du Big Bang, émise dans les années 30. Mais justement, depuis, on n'arrête pas, du moins au dire des scientifiques, de trouver des preuves, chaque fois définitive du Big Bang. Disons qu'on en est de plus en plus sûr. Jusqu'à quand ? Sur un tel sujet, loin de s'attaquer au problème d'adapter un ensemble de connaissance, la vulgarisation tente de faire partager au grand public une énigme que les scientifiques essayent de résoudre.

Revenons en arrière de quelques années ; beaucoup de grands sujets de vulgarisation comme la mémoire de l'eau, la découverte de la fusion froide étaient des controverses qui se sont plutôt mal terminées. Là encore, on ne peut faire coller la définition de la vulgarisation du Petit Robert avec le rôle tenu par les médias. Ils n'ont pas et ne devaient pas "adapter des connaissances". Ils ont et devaient rendre compte d'une controverse, expliciter des enjeux, commenter des attitudes et des points de vue.

La nécessaire fabrique de l'actualité

Ce que font -avec raison- bon nombre d'auteurs de vulgarisation, en particulier dans les périodiques, c'est de coller avec l'actualité. Et plus on essaye de faire de l'actualité avec la science, plus on fabrique de l'événement sur les questions scientifiques, moins on se retrouve en situation de devoir traduire ou adapter des connaissances pour les rendre accessibles. Se limiter à transposer ce qui serait écrit dans le soit-disant langage de la science pour le rendre accessible, force une image à la fois beaucoup plus positiviste et plus statique de la science, disons d'une science beaucoup plus clairvoyante et puissante qu'elle n'est en réalité.

troisième risque à éviter :
considérer le lecteur comme du vulgum pecus

Autre origine de la "vulgarité" de la vulgarisation : le vulgum pecus, que l'on est bien vite tenté de considérer comme ne se posant pas de questions et n'ayant aucune idée sur rien. Face à cet état d'esprit, Jean Marc Levy-Leblond [6] pense même que cette dénomination est révélatrice d'une époque particulière et d'une vision particulière des rapports sciences-publics. Il résume cette opinion en disant : "qui dit "vulgarisation" et analyse le contenu de ce mot aujourd'hui s'aperçoit qu'il s'agit d'un rapport social tout à fait particulier. Rapport unilatéral tout d'abord, entre les scientifiques d'un coté et le public de l'autre, rapport unilatéral au sens où l'un parle, le savant, l'autre écoute, le public ; rapport d'inégalité totale, l'un parlant au nom de son être collectif, l'autre écoutant à titre individuel, rapport donc entre une institution organisée et des individus dispersés. Rapport inégal encore en ceci que la vulgarisation suppose implicitement une accumulation totale de savoir à un pôle, une accumulation totale d'ignorance à l'autre : celui qui sait parle à celui qui ne sait pas. En d'autre terme, la vulgarisation consiste essentiellement pour l'un, le scientifique, à répondre à des questions que l'autre le profane, ne se pose pas. Personne ne sait quelles questions se pose "le public" ! Cela ne nous empêche pas, nous les scientifiques de lui répondre en fonction de nos questions"

La vulgarisation doit permettre de transformer des représentations de la science et de la technique : il s'agit d'amener à avoir une vision plus étendue, plus claire d'un certain nombre de principes, à se représenter le réel d'une manière plus complète, plus approfondie. Il est évident que les seuls points d'accroche possibles sont les représentations existantes dans la tête du public.

Il faut bien des briques pour construire

Parler du Big Bang en voulant vous en faire comprendre quelque chose, nécessite d'analyser et de prendre en compte ce que le vocable Big Bang véhicule comme représentations. comme symbolique. On se trouve dans l'impossibilité de faire comprendre un paradoxe sémantique comme "le Big Bang, bien sûr, n'est pas assimilable à une explosion...". Il en va de même avec la prétendue terminologie figurative des mathématiciens, qui génère des paradoxes permanents.

A contrario, on souhaiterait que vulgariser puisse se faire en partant des images induites et en aidant à les transformer en descriptions plus efficaces, plus proche des descriptions savantes, par une démarche ascendante comme celle de Platon, qui réussit en partie à faire calculer la surface d'un carré à son esclave par une forme de crypto-dogmanisme.

De la vulgarisation persévérante ?

Une fois identifiés ces trois risques, peut on s'en libérer et produire de la bonne vulgarisation ? En théorie, la réponse est relativement simple. La vulgarisation s'analyse comme tout autre processus de communication, mais le fait qu'elle concerne des contenus scientifiques et techniques amplifie les problèmes en raison de la complexité des concepts, des techniques et des méthodes qu'ils utilisent. Les arguments d'autorité prennent une importance cruciale, et les possibilités de contrôle de la qualité du sens transmis deviennent très réduites. Dans ce type de communication, de nombreux obstacles apparaissent, trouvant leurs origines dans l'opacité des contenus à médiatiser. Le message n'est pas directement assimilable : il produit un "bruit propre", et ce pour deux raisons.

D'une part, le message se formule par l'usage de nombre de concepts intermédiaires -exprimés en général dans un vocabulaire spécialisé-, qui sont autant de sources de difficultés sémantiques et de confusions. Le récepteur peut confondre une explication intermédiaire avec l'objet ultime de la communication [7]. D'autre part, l'explication s'appuie sur des schémas dont l'organisation n'est pas forcement maîtrisée par les récepteurs ou ne coïncide pas avec leurs structures mentales. C'est évidemment le cas du formalisme mathématique [8] mais c'est aussi le cas de tout autre type de langage ou de raisonnement trop élaboré. On en arrive à l'impossibilité pour le récepteur de prendre en compte le cheminement dans son ensemble ; de plus ces phénomènes sont difficilement décelables par l'émetteur, même s'il a la chance d'être présent.

La suite logique :
Des régles de navigation dans les savoirs

Pour répondre à ces difficultés et assurer la communication opératoire d'un message complexe on peut s'inspirer de règles classiques de navigation : savoir où l'on va, vouloir le conduire et être sûr qu'il veut l'être, savoir d'où l'on part et enfin proposer un chemin viabilisé.

 

Trois hypothèses sous jacentes :
- la VST est porteuse d'une ambiguité étymologique qui révèle un rapport de non prise en compte, voire de mépris, de son bénéficiaire,
- l'actuelle médiation scientifique et technique est encore marquée par cette ambiguité étymologique,
- la présente multiplication de "commandes publiques" d'action culturelle scientifique et technique peut accentuer la part de publics non motivés.

Base de travail : version actualisée d'un extrait du texte
"
DE L'AMBIGUITE ETYMOLOGIQUE DE LA VULGARISATION"
première version publiée en 1992 par OLV dans
Jeux d'acteurs au pays de la culture scientifique
in Sciences en bibliothèques, Editions du Cercle de la librairie.